Ce que la plus grande communauté de freelances en Europe nous apprend sur l’écosystème tech.
"Et si le signal technologique le plus révélateur ne provenait pas de la Silicon Valley, mais des projets opérationnels mis en place au sein des entreprises en Europe ? Chaque année, des milliers d’entreprises utilisent Malt pour faire avancer l’innovation digitale - brief après brief, déploiement après déploiement, système après système. Et ce que ces briefs révèlent sur les 12 derniers mois est un réel bouleversement des priorités.
L’IA n’est pas seulement adoptée : elle réorganise tout autour d’elle. Elle oblige les entreprises à revoir leur stack, à repenser qui construit quoi, et à investir non seulement dans la rapidité, mais aussi dans le contrôle. Le low-code, la cybersécurité et la souveraineté technologique ne sont plus des sujets secondaires. Ils sont à présent centraux pour rendre l’IA viable à grande échelle, marquant alors un véritable changement.
Nous ne sommes pas en train d’assister à une rupture nette avec l’ère pré-IA. Ce qui se dessine est un phénomène bien plus complexe : une nouvelle stack est en train de prendre forme, non pas en remplaçant ce qui existe déjà, mais en s’intégrant aux architectures existantes. Les entreprises ont dépassé la phase expérimentale où elles se demandaient si elles pouvaient tester l’IA. Désormais, les questionnements se portent sur : “sommes-nous réellement en mesure de la rendre opérationnelle de manière sûre, efficace et durable ?”
C’est là que les fondations deviennent primordiales. L’explosion des projets liés à l’IA sur Malt (+ 230 % entre 2023 et 2024) s’accompagne d’une demande accrue d’expertise en matière d’infrastructure, de DevOps et de data engineering. Ce ne sont pas des prototypes qui sont construits aujourd’hui, mais des pipelines, des plateformes, et des workflows IA internes, souvent marketés comme des “agents”. Et pour les concrétiser, les entreprises doivent aligner le cloud, la sécurité, et l’automatisation des flux de travail comme jamais auparavant. Ce que l’IA exige, en pratique, c’est une maturité architecturale."
