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Chimie verte, nouveau secteur d'excellence

Qu'est-ce que la chimie du végétal ? Quelles sont les industries qui s'en servent le plus ? Techniques de l'Ingénieur répond à toutes vos questions à ce propos dans ce livre blanc.

Chimie verte, nouveau secteur d'excellence

Introduction ou extrait du livre blanc

"La chimie du végétal est transversale, elle irradie dans tous les secteurs manufacturiers. Certains s'y intéressent pour améliorer leur bilan carbone, d'autres pour assurer la biodégradabilité de leurs produits et d'autres encore pour rendre leurs procédés plus propres. Le développement de nouveaux produits issus de la chimie du végétal se fait sous deux impulsions en parallèle.

L'une vient de grands groupes industriels, chimistes ou non, l'autre de start-ups qui cherchent des technologies de rupture et assurent tout un pan de l'innovation. Quelle que soit la voie empruntée, l'enjeu reste de trouver un marché preneur en se montrant compétitif et innovant.

  • Agro-industriels  : piliers et moteurs de la filière
  • En amont de la filière de la chimie du végétal, on trouve de grands groupes agro-industriels comme Avril – ex-Sofiprotéol pour les oléagineux, Tereos pour le sucre ou Roquette pour les produits amylacés...

Ils assurent la transformation de la matière première et sont l'un des moteurs de cette chimie de la biomasse car ils investissent massivement dans la recherche tant en interne que via des pôle d'innovation, des fonds de soutien aux start-ups ou des partenariats divers.

A titre d'exemple, le groupe familial Roquette, spécialiste des produits amylacés dérivés du maïs, du blé ou de la pomme de terre pour les secteurs de la nutrition, la pharmaceutique, la chimie de base ou le papier-carton, s'intéresse désormais aussi au secteur des plastiques, des revêtements ou des peintures biosourcées et ses matières premières se sont élargies au pois pour l'exploitation des protéines.

Aujourd'hui, le groupe représente près de 25 à 30 brevets déposés par an, un réseau de recherche mondial auquel participent plus de 300 chercheurs, plus de 10% du chiffre d'affaires (de l'ordre de 3 Md €) sont réinvestis dans la recherche et le développement industriel.

Et la R&D porte tant sur le développement d'intermédiaires biosourcés comme l'isosorbide qui présente des propriétés innovantes permettant de créer de nouveaux matériaux moins nocifs ou la recherche de nouvelles voies de production de composés de la chimie classique à l'instar de l'acide succinique BiosucciniumTM, certifié Ecocert, qui peut entrer dans la composition tant de polyuréthanes que d'émulsifiants."

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