Un guide technique à destination des maîtres d'ouvrage des bureaux d'études.
"Si, dans le livre blanc consacré à « L’impact de la qualité de l’eau sur les réseaux climatiques », nous avons traité du « monde du visible » exprimé par les atteintes physiques des réseaux techniques que sont la corrosion, l’entartrage et l’embouage, cette nouvelle édition s’attache à traiter du « monde de l’invisible », ô combien manifesté, peuplant notre quotidien. Dans ce livre blanc, fruit de la collaboration entre le laboratoire LCFM et BWT, notre souhait est de vous inviter à voir se matérialiser ce « monde invisible », que sont les bactéries, pour mieux les comprendre et ainsi mieux les gérer.
Les réseaux d’eau sanitaire des bâtiments, que leur destination soit l’eau de consommation humaine ou la réponse à un besoin sanitaire, nécessitent une parfaite maîtrise !
Les bactéries présentes au sein des réseaux hydrauliques, dénommées dans le cas présent « actrices principales du monde de l’invisible » ont toutes, par définition, un rôle assigné par les lois qui régissent la nature. Si bon nombre d’entre elles n’ont aucun impact sur notre santé, certaines représentent un risque sanitaire non négligeable, voire irréversible pour les cas les plus graves, à l’égard des consommateurs.
Et n’oublions jamais qu’après le compteur d’eau, c’est l’Exploitant qui devient ipso facto le responsable désigné de la qualité de l’eau délivrée.
En règle générale, les litiges suite à un problème de corrosion ou d’entartrage aboutissent à une indemnisation pécuniaire. S’agissant de l’intoxication de personnes, c’est à des sanctions pénales que les responsables s’exposent, outre le préjudice moral. D’où la nécessité de prendre et de respecter les précautions d’usage ; délivrer de l’eau n’est finalement pas une mince affaire !
Le « monde de l’invisible » voit, dans ce livre blanc, sa manifestation par le prisme des examens microbiologiques ainsi que des traitements préventifs et curatifs des installations. En guise de réflexion, on pourrait énoncer : j’ai organisé un magnifique repas, mes convives saprophytes étaient ravis, les agents pathogènes sont restés à la porte…"
