Connexion
13 971 Livres Blancs | 0 | 2 304 |

50 mesures pour une consommation et une production durables

Un guide, signé HOP, sur les politiques publiques pour une société sans obsolescence accélérée.

50 mesures pour une consommation et une production durables

Introduction ou extrait du livre blanc

"Le guide des politiques publiques pour une société sans obsolescence accélérée

Le réchauffement climatique impose la transition écologique. Or, celle-ci ne peut se faire sans repenser nos modes de production et de consommation. L’équation pour réduire notre empreinte écologique tout en satisfaisant les citoyens consiste à réduire la quantité de ressources vierges utilisées tout en allongeant la durée de vie des produits. En effet, si on utilisait les produits électriques, électroménagers, d’ameublement et textiles 50% plus longtemps, on pourrait économiser 77 millions de tonnes de CO2 par an, soit deux fois la quantité d’émissions du secteur aérien.

Un modèle insoutenable L’obsolescence accélérée des produits prospère à contre-sens de l’Histoire. S’appuyant sur des leviers techniques, logiciels, psychologiques (marketing, publicité), elle pose la question de la désirabilité d’un modèle de société consumériste et productiviste développé depuis les années 1960. La question de l’obsolescence « programmée » est profondément sociale. Cette course effrénée au renouvellement, plus ou moins contraint des produits dépossède les individus de leurs droits à un usage durable des biens et limite leur pouvoir d’achat. Nous constatons qu’elle suscite également un sentiment de frustration et de défiance chez les consommateurs.

Naturellement, un tel système de production et de consommation de biens prêts-à-jeter, fragiles et non réparables, est insoutenable. En amont comme en aval, de la fabrication à la gestion des déchets, il s’appuie sur une extraction exponentielle de matières premières et de terres rares, une surexploitation de ressources, l’émission de gaz polluants et à effets de serre mettant en danger la santé et la biodiversité, sans compter les externalités négatives en termes budgétaires pour la collectivité qui en supporte les coûts. Prenons l’exemple des smartphones : sachant que 80 % de l’empreinte carbone de l’appareil est générée à sa construction, qu’il faut extraire 70 kilos de ressources pour produire un seul téléphone et que seuls 15 % des téléphones en fin de vie sont collectés pour être recyclés, il est nécessaire de repenser les modèles de production et de vente pour allonger la durée d’usage de l’équipement et éviter le renouvellement à neuf.

Pour recevoir ce livre blanc, merci de cliquer ci-dessous :

Obtenir le livre blanc