Les entreprises sont de plus en plus victimes de la fraude sur les paiements. Dans certains pays, aux États-Unis par exemple, cela est dû en partie à l’utilisation encore prépondérante des chèques comme moyen de paiement.
"En même temps, la situation s’est aggravée au niveau mondial avec les nouvelles options de paiement électronique comme le service le « même jour » des chambres de compensation automatisée (CCA).
Selon le rapport Kroll Global Fraud & Risk de janvier 2018, 84 % des dirigeants d’entreprises mondiales ont indiqué que leurs entreprises avaient été victimes d’au moins un cas de fraude au cours des 12 derniers mois, contre 74 % en 2017. Selon les statistiques recueillies par Kyriba, éditeur de solution de gestion de trésorerie, 52 % des équipes de trésorerie ont été victimes de fraude en 2018. Pourtant, près d’un quart des entreprises n’ont pris aucune nouvelle initiative pour surmonter le risque de fraude au cours des 12 derniers mois.
La fraude sur les paiements survient lorsqu’un compte est compromis par un chèque contrefait ou une transaction ACH ou un virement électronique/télégraphique non autorisé. Alors que les paiements de trésorerie sont à risque, le plus grand risque réside dans l’exécution des paiements fournisseurs en raison du volume élevé de transactions, des montants potentiellement importants en dollars, ainsi que des opérations souvent décentralisées.
Cela est particulièrement vrai pour les grandes entreprises appliquant différentes méthodes de paiement fournisseurs, ayant conclu des accords contractuels complexes et disposant de plusieurs sites, unités opérationnelles et centres de paiement.
Le potentiel de fraude est accentué par la croissance rapide des entreprises, les acquisitions et la migration d’activités financières plus nombreuses vers des entités de services aux entreprises à l’échelle mondiale (GBS)."
