Ce document vise à remettre en perspective des savoirs complexes autour du thème des confiances, il n'est ni abouti et ni exhaustif.
"Comment faire confiance entre humains ?
Pour faire confiance, il faut arriver à penser que les capacités de l’autre sont telles qu’elles devraient permettre d’éviter ces risques, à condition bien sûr de penser aussi que l’autre est fiable et bienveillant.
Trois composantes apparaissent ainsi déterminantes dans la formation d’un niveau de confiance en l’autre : celui qui fait confiance, la représentation qu’il se fait de l’autre et la représentation qu’il a de la situation.
Celui qui fait confiance : son trait de personnalité
option 1 : il a confiance en lui (assumer l'échec ou capable de rattraper l'erreur) donc fait confiance dans les autres
option 2 : n'a pas confiance en lui et donc fait confiance dans les autres ( en ses capacités, son intégrité, bienveillance/altruisme)
La représentation qu’il se fait de l’autre
Les capacités : le jugement de capacité dépasse nécessairement l’expérience avec autrui sinon l’un ne ferait confiance à l’autre que pour des situations déjà rencontrées. (observations et leur interprétation, puis généralisation)
L’intégrité (ou fiabilité) : celui qui fait confiance doit juger qu’il adhère à certains principes, normes ou valeurs pour lui faire confiance. Il est notamment nécessaire d’estimer s’il est honnête de telle façon que ses paroles traduisent réellement ses intentions et permettent de prévoir de façon fiable ses futurs agissements.
La bienveillance : enfin, nous devons être relativement convaincus que l’autre n’agira pas toujours que dans son seul intérêt pour lui faire confiance mais, au contraire, prendra bien en compte notre intérêt propre. Une forme d’altruisme perçue chez l’autre favorise la confiance portée en lui/elle.
La représentation de la situation
Elle est essentielle dans la formation de la confiance en l’autre. L’analyse de la situation actuelle peut servir de point de départ mais c’est surtout l’analyse de ses évolutions possibles qui importe et, plus précisément, l’analyse des risques liés à ces évolutions possibles."