À quoi faut-il s'attendre en 2022.
"L’influence marketing, c’est le nouveau Far West » : telle était l’accroche d’un article de Stratégies en 2018. Derrière ce titre provocateur se cachait une situation bien réelle. Ce nouveau territoire était une zone où tout était à construire : « la relation marque / influenceur / consommateur, les obligations de chacun, et tout simplement les règles du jeu… ». À cette époque, plusieurs affaires avaient mis en évidence le manque de transparence dans la communication sur les réseaux sociaux. Certains acteurs avaient alors plaidé pour un encadrement plus strict du secteur.
En termes de transparence, le marché semble clairement prendre les choses en main en créant un Certificat de l’Influence Responsable4 en 2021. Désormais, pour collaborer avec certaines grandes marques comme Club Med, les influenceurs créateurs de contenus devront justifier de ce document qui vise à leur permettre de maîtriser le cadre légal et déontologique de leur activité, protéger leurs audiences et se démarquer auprès des marques. Pour justifier cette création, comme s’il était encore nécessaire de le faire, l’ARPP a partagé une statistique éloquente : ¼ des publications d’influenceurs ne dévoilent pas leurs intentions commerciales.
Autre évolution notoire, les objectifs recherchés par une campagne d’influence se sont grandement diversifiés. En effet, le marketing d’influence s’est concentré pendant de nombreuses années sur des objectifs de visibilité ou de considération de marque.
Désormais, les annonceurs veulent plus de performances et de conversions, et travaillent sur l’identification de KPIs. Le secteur de l’e-commerce est très en avance sur le sujet grâce à l’essor du Social Commerce. De leur côté, les influenceurs cherchent d’autres sources de revenus en intégrant notamment des programmes d’affiliation."
