Intérimaires, extras, vacataires, saisonniers, intermittents, salariés en CDD… La gestion de la relation avec les travailleurs temporaires soulève des défis en termes de gestion administrative, de rapidité de traitement ou encore de fidélisation.
"Le contrat court, un phénomène massif et en expansion.
Intérimaires, extras, vacataires, saisonniers, intermittents, salariés en CDD… Sous des dénominations variées, le nombre de travailleurs sous contrat court représente une part très significative de la population active française. Le travail intérimaire concerne par exemple près de 3 millions de salariés chaque année et on dénombre près de 1,2 million d’extras.
La proportion de la population active en intérim ou CDD a ainsi plus que doublé ces quarante dernières années pour atteindre aujourd’hui plus de 10 %. Et comme, à l’inverse d’un salarié en CDI, ces travailleurs sont par essence amenés à être recrutés pour de nombreuses missions tout au long de l’année, ce type de contrat concerne finalement près de 9 recrutements sur 10.
Qu’elle soit choisie ou subie par le travailleur, cette situation génère des bienfaits (acquisition plus rapide de multiples expériences, sentiment de liberté, absence de monotonie…), mais aussi du stress (précarité, peur du lendemain…). En fonction de l’équilibre qu’ils parviennent à trouver entre ces deux aspects, les travailleurs apprécient ce statut ou cherchent au contraire à évoluer vers un autre modèle. Côté entreprise, la flexibilité est bien sûr la raison première du recours à ce type de contrat, mais cela engendre en contrepartie bon nombre de défis : charge administrative, contraintes réglementaires, difficultés de recrutement, fidélisation des travailleurs, formation..."
