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Dans ce livre blanc, vous trouverez :
✅ Les nouvelles réalités du recrutement d'aujourd'hui
✅ 6 bonnes pratiques pour améliorer votre processus d'embauche
✅ Pourquoi digitaliser cette gestion ?
En résumé : une mine d'or d'informations pour optimiser votre gestion du recrutement et développer l'attractivité de votre entreprise !
Obtenir le livre blancVous voulez prendre un CIF ? Ou plutôt utiliser vos heures de CPF ? De quel OPCA obtenir votre financement ? Ou était-ce l'OPACIF qu'il fallait contacter... ? Il est facile de se perdre dans le monde de la formation professionnelle avec tous ses acronymes... Mais ne vous découragez pas, nous sommes là pour mettre les choses au clair. Que ce soit la définition des acronymes, les organismes essentiels à la formation professionnelle ou les procédures à suivre pour participer à une de ces formations, nous répondrons à toutes vos questions ! Qui plus est, vous trouverez une panoplie de livres blancs pour vous aider à aller au bout de votre démarche en bas de page !
Petite leçon d'histoire avant toute chose : nous sommes le 16 juillet 1971, jour de naissance de la Loi Delors, inscrivant ainsi dans la cinquième République les bases de la formation professionnelle. C'est à cette date également que le premier de nombreux acronymes vit le jour : le CIF, ou Congé individuel de formation. De très nombreuses lois viendront s'additionner à la Loi Delors, comme une loi en 2014 créant le CPF, ou Compte personnel de formation, qui a pour finalité de remplacer le DIF (Droit individuel à la formation). On notera également l'ajout récent de la Loi El Khomri qui, entre autres, instaure le droit universel à la formation tout au long de la vie professionnelle d'une personne. Cette nouvelle loi vient rajouter encore plus d'acronymes au système français, nous amenant à vous proposer une liste des termes les plus utilisées dans le monde de la formation afin que vous puissiez vous y retrouver.
CIF (Congé individuel de formation) : un droit de congé prévu dans le cadre de la poursuite d'une formation, tout en étant rémunéré par l'entreprise.
CPF (Compte personnel de formation) : suite aux réformes de 2014, le CPF a vu le jour, et a remplacé le DIF début 2015. Ce dispositif de financement public est la clé de voûte du système de la réforme de 2014, permettant aux salariés du privé et aux chercheurs d'emploi de profiter de formations proposées par les organismes agréés par l'État. Si vous n'avez pas de compte, vous y avez le droit ! Renseignez-vous auprès de votre DRH, de votre employeur ou de votre conseiller de Pôle Emploi pour en savoir plus.
Crédit d'heures : par le biais de votre CPF, vous allez cumuler au cours de votre vie professionnelle un crédit d'heures, calculé en fonction de votre temps de travail. Sans aller dans les détails, quelqu'un travaillant à temps plein peut obtenir jusqu'à 24 heures de formation par an sur son CPF, et ce jusqu'à un seuil de 120 heures. À partir de là, le nombre d'heures acquis par an est réduit à 12, et ce jusqu'à un maximum de 150 heures.
CDC (Caisse des Dépôts et Consignations) : c'est cet organisme qui gère le décompte des heures sur le CPF.
CEP (Conseil en évolution professionnelle) : en parallèle de la création du CPF, le CEP a également vu le jour. Ce dernier est un service d'accompagnement gratuit pour concrétiser un projet professionnel (parfois par le biais d'une formation), accessible à tous en dehors du secteur public.
DIF (Droit individuel à la formation) : un dispositif de formation supprimé, remplacé par le CPF en 2015.
Formation continue : la formation par défaut du cadre professionnel, permettant à la personne suivant cette formation d'acquérir des compétences ou des savoir-faire dans un but professionnel.
OPCA (Organisme paritaire collecteur agréé) : si vous êtes employeur, il est presque certain que vous entendiez parler de l'OPCA à un moment donné. Cette structure a pour but de collecter les contributions financières des entreprises qui permettent le financement des formations continues. À ne pas confondre avec...
OPACIF (Organisme paritaire au titre du Congé individuel de formation) : eux collectent les fonds destinés au financement du CIF. Ils sont également connus sous le nom FONGECIF, malgré la dénomination officielle d'OPACIF.
Tradition bureaucratique oblige, ces acronymes ne sont que le sommet de l'iceberg en matière de formation professionnelle, mais vous devriez déjà pouvoir comprendre un peu mieux les différents termes de ce monde de la formation.
Avec le passage du DIF au CPF en 2015, des salariés qui avaient commencé à trouver des repères avec le DIF ont dû tout reprendre à zéro. Toutefois, le système a gardé les mêmes bases, permettant même aux salariés ayant acquis des heures avec le DIF de pouvoir les transférer sur le CPF.
Sachez avant tout que la formation que vous souhaitez effectuer n'a pas pour obligation d'être en rapport avec votre activité professionnelle. Votre employeur ne peut en aucun cas vous obliger à utiliser votre CPF ou votre CIF pour faire une formation. La formation continue (ou discontinue, en fonction de vos besoins) a pour but de vous fournir des compétences supplémentaires vous permettant d'atteindre un niveau de qualification supérieur, changer de métier, et bien plus. C'est donc à vous, et uniquement à vous, que revient le choix de la formation à poursuivre.
Il faut par ailleurs distinguer deux éléments : le CIF et le CPF. Le CIF est un droit mis en place par l'Etat, vous permettant de demander des congés afin de poursuivre une formation plus ou moins longue (favorisant plutôt les formations longues, avec des périodes de formation pouvant aller jusqu'à un an, ou 1200 heures). Le CPF, quant à lui, est un dispositif à plus court terme vous permettant de poursuivre une formation ponctuelle allant jusqu'à 150 heures. Alors, lequel choisir ?
L'avantage du CIF est qu'il permet d'effectuer des formations bien plus poussées qu'avec le CPF. De plus, le CIF est un droit inscrit dans la loi française. En d'autres termes, cela veut dire que si vous remplissez les conditions listées ci-dessus, votre employeur ne peut refuser votre demande, mais peut simplement la reporter d'un maximum de 9 mois, à condition d'avoir un motif valable.
Le désavantage notable reste la durée de temps de mise en place. En prenant en compte le délai qui peut être imposé par votre employeur, ainsi que le délai de demande de 60 voire 120 jours minimum de préavis, un temps d'attente d'un an maximum peut être nécessaire avant de commencer votre formation. C'est dans ce cadre-là que le CPF devient très utile...
C'est plus ou moins tout. Vraiment. Le CPF est conçu afin que quiconque ayant travaillé est en droit de se former afin de développer ses compétences ou ses savoir-faire. À la fin de chaque année de travail, le salarié reçoit 24 heures de formation maximum financée sur son CPF qu'il peut utiliser à tout moment, et ce jusqu'à un maximum de 150 heures au bout de sept ans (24 heures les cinq premières années, 12 heures les deux dernières).
Comme avec le CIF, si la formation impacte votre temps de travail, il faudra faire une demande d'autorisation auprès de votre employeur. À la différence du CIF, toutefois, ce dernier peut être en droit de refuser la demande (l'employeur a 30 jours à compter de la réception de la demande pour faire connaître son refus, sans quoi la demande est acceptée).
Ce point constitue certainement l'un des gros désavantages du CPF car celui-ci n'est pas considéré comme un droit, et qu'il existe en quelque sorte un vide juridique (aucune sanction de prévue) en cas de refus non motivé de votre employeur. Simplement, si vous ne vous entendez pas avec ce dernier, vous aurez très certainement du mal à faire accepter un CPF à moins que l'employeur ne voit la formation comme un avantage pour son entreprise.
L'employeur a néanmoins tout intérêt à accepter le CPF, car celui-ci est moins long qu'un CIF. C'est aussi un avantage pour pour l'employé qui peut également, s'il le souhaite, acquérir une nouvelle compétence ou un savoir-faire. Le CPF permet de mieux coordonner son temps de formation et de travail. A condition bien sûr d'être en mesure de convaincre votre employeur de la nécessité de votre démarche.
Bref, vous l'aurez compris, les deux dispositifs (le CPF et le CIF) ont leurs avantages et leurs inconvénients, et ont tous deux une utilité en fonction de la situation dans laquelle se trouve le salarié. La formation professionnelle reste accessible à tous, quel que soit votre niveau de qualification.
Nous avions brièvement évoqué un peu plus haut le financement de la formation professionnelle ; nous y revenons désormais ici pour dissiper une idée reçue répandue à ce propos.
Idée reçue : la formation professionnelle est majoritairement financée par les entreprises. FAUX. 32 milliards d'euros sont investis dans la formation professionnelle chaque année, et les entreprises y investissent 45,3% ; 44,6% sont financés par l'État et les Régions ; 5,8% par l'Unédic et le Pôle Emploi ; enfin, 4,3% par les ménages (source : FFP).
Par ailleurs, parlons un peu du secteur des entreprises spécialisées en formation professionnelle. En 2017, le chiffre d'affaires cumulé des 66 632 organismes agréés était d'environ 6,5 milliards d'euros. Cet écart de financement de plus de 30 milliards d'euros entre l'Etat et les formations professionnelles "correspond à l’ensemble des dépenses réalisées en France pour l’effort de formation (y compris rémunérations de remplacement, hébergement, etc.)" toujours selon la même étude du FFP.
Enfin, "le système de formation professionnelle bénéficie chaque année à 17 millions d’individus sur une population totale de 47 millions de personnes (population âgée entre 15 et 65 ans pouvant prétendre à une formation)." (source : FFP) Un chiffre louable qui représente un peu moins d'un tiers de la population...
Outre les dispositifs précédemment cités comme le CIF et le CPF, il existe également d'autres nombreux acteurs parmi lesquels il vous faudra peut-être vous orienter.
Les organismes de formation publics / privés : il existe sur le marché beaucoup plus d'entreprises privées de formation (près de 80% selon les estimations officielles). Ce sont toutefois les organismes publics qui restent les plus connus comme la GRETA, l'AFPA ou encore la CNAM.
L'État : il y a deux ministères en charge des divers aspects de la formation professionnelle. D'une part, le ministère du Travail, de l'Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social qui gère la politique liée aux formations professionnelles ; d'autre part, le ministère de l'Éducation nationale qui gère le financement par le biais des organismes comme la GRETA.
Enfin, comment ne pas évoquer deux acteurs incontournables à la fois de la formation professionnelle et de l'emploi plus généralement : les Régions elles-mêmes. La décentralisation leur a permis de profiter de beaucoup d'autonomie en ce qui concerne la gestion des formations professionnelles. Il ne faut pas non plus oublier Pôle Emploi qui est, entre autres, agréé pour agir en tant que CEP (pour rappel, le Conseil en évolution professionnelle).
Découvrez ci-dessous une sélection de nos livres blancs les plus récents au sujet de la formation professionnelle.
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